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Un crédit proposé aux entreprises de toutes tailles afin de financer leur projet professionnel.

Il existe plusieurs types de prêts professionnels pour différents besoins.

01. Le découvert bancaire professionnel

Il se matérialise par une position débitrice sur un compte courant. La banque met en place une autorisation de découvert d’un certain montant déterminé à l’avance que l’entreprise ne doit pas dépasser.

En cas de dépassement non autorisé, l’entreprise s’expose à des rejets ou blocages des différentes opérations se présentant au débit sur le compte (prélèvements, chèques, CB…).

02. L'affacturage / L'escompte / La dailly

Ces solutions vont permettre à l’entreprise de financer un décalage de trésorerie, souvent lié à l’attente de règlements clients.

La banque avance les fonds à la société via la mobilisation de ses créances clients, c’est-à-dire la cession ou le nantissement de ses créances clients (sommes dues par les clients à l’entreprise).

Le prêt professionnel à moyen ou long terme, le type de crédit le plus classique, est proposé aux entreprises qui nécessitent un besoin de financement pour investir.

01. RACHAT DE PARTS

D’une entreprise, d’un droit au bail ou d’un fonds de commerce

02. ACHAT D’ÉQUIPEMENT

Achat de matériel, machines, renouvellement du parc informatique ou d’une flotte de véhicules…

03. INVESTISSEMENT IMMOBILIER

Acquisition de locaux professionnels, bureaux, achat de terrain, construction, rénovation, extension…

La durée de remboursement est spécifique et s’échelonne dans la grande majorité des cas de 1 à 7 ans, exception faite pour les investissements immobiliers professionnels qui peuvent aller jusqu’à 15 ans. Le type d’amortissement d’un prêt professionnel est généralement mensuel et le taux d’intérêt fixe, parfois variable mais dans des cas plus rares.

Le crédit-bail ou leasing (en anglais) peut être mobilier ou immobilier. La spécificité de ce type de prêt étant que l’entreprise est locataire du bien pendant toute la durée du prêt, on appelle donc les échéances des loyers.

La durée d’emprunt s’étale généralement de 2 à 5 ans pour le crédit-bail mobilier et 15 ans pour le crédit-bail immobilier. Il est possible de prévoir un “premier loyer majoré”, qui correspond tout simplement à une première échéance plus importante, donc l’équivalent d’un apport.

Enfin, la société peut devenir propriétaire du bien à échéance, tout dépend du type de crédit-bail auquel la société a souscrit.

01. CRÉDIT-BAIL MOBILIER OU IMMOBILIER

L’entreprise devient propriétaire du bien à la fin du contrat, moyennant le versement d’une prime qui correspond souvent au montant d’un loyer habituel.

02. LOCATION LONGUE DURÉE (LLD)

L’entreprise est uniquement locataire du bien (véhicule ou matériel) pendant la durée du contrat, fixée en amont, sans avoir la possibilité d’en devenir propriétaire.

LES PRINCIPAUX AVANTAGES DU CRÉDIT-BAIL

Financement jusqu’à 100% TTC.

Préserve la capacité de financement de l’entreprise car la dette n’apparait pas au passif, les loyers étant inscrits dans les charges externes.

Déductibilité des loyers du bénéfice imposable.

L’apport est-il systématique ?

Quelle est la norme bancaire ?

Tout d’abord, il est important de savoir que chaque établissement bancaire va définir ses propres exigences au cas par cas, il n’y a pas de norme clairement définie.

Cependant, en règle générale l’apport réclamé est d’environ 20% sur le projet de financement, mais ce montant est variable en fonction de nombreux critères. Les banques ne financent donc pas l’intégralité du montant de l’investissement dans la grande majorité des cas. Une partie restera à la charge de l’entreprise, soit par le biais d’une trésorerie disponible, soit par le biais de l’épargne personnelle des associés ou du dirigeant.

Exemple : Si vous souhaitez acquérir le fonds de commerce d’un restaurant pour 200.000€, il faudra prévoir un apport d’environ 40.000€.

Les différents types de garanties pour un prêt professionnel

L’obtention d’un prêt professionnel est quasi systématiquement conditionnée à la prise de garanties par la banque, afin de couvrir le risque de défaut de paiement ou de faillite de l’entreprise.

La caution personnelle

Délivrer sa caution personnelle implique personnellement le chef d’entreprise qui se porte garant en cas de faillite de l’entreprise. Ce dernier engage son patrimoine financier et immobilier, ainsi que celui de son épouse, s’il est marié sous le régime de la communauté uniquement.

Lors du défaut de l’entreprise, la banque peut entamer des démarches auprès du dirigeant et exiger la liquidation de tout ou partie de son patrimoine pour obtenir le remboursement de la dette restante. D’où l’importance d’être conseillé par un avocat lors de la création ou du développement de votre entreprise, afin de protéger au mieux votre patrimoine.

Le nantissement

Ce mode de garantie consiste à proposer un bien incorporel, c’est à dire qui n’a pas d’existence matérielle mais qui possède une valeur, au bénéfice de la banque en cas de non-remboursement de la dette.

Il est possible de proposer le nantissement d’un fonds de commerce, d’un contrat d’assurance-vie, de parts sociales ou de titres. En cas de non-paiement du prêt, la banque pourra récupérer le montant de sa dette restante sur la valeur du fonds de commerce par exemple.

Les sociétés de caution mutuelle (SCM)

Une société de caution mutuelle accompagne les professionnels dans leurs demandes de crédit en leur fournissant une garantie bancaire. Cela signifie qu’en tant que garante, la SCM s’engage à régler les dettes de l’emprunteur en cas d’impossibilité de la part de ce dernier à les rembourser.

Les organismes BPI France et SIAGI (essentiellement détenus par l’Etat et l’ensemble des banques) sont parmi les plus connus et les plus sollicités dans le milieu entrepreneurial. Leur mode de fonctionnement est de couvrir la banque à hauteur d’un pourcentage du montant emprunté, 15 jusqu’à 80% en fonction de nombreux critères d’éligibilité et moyennant le versement d’un intérêt, une commission supplémentaire.

Exemple : Si la BPI contre-garantie 40% d’un financement d’un montant de 100.000€, le risque de la banque sera garanti par la BPI à hauteur de 40.000€ en cas de faillite de l’entreprise.

Il existe également d’autres SCM, mais cette fois appartenant directement aux banques, comme par exemple la Socama qui couvre les prêts de la Banque populaire ou encore la Saccef pour la Caisse d’Epargne … Toutes les banques ne détiennent pas de SCM.

L’hypothèque ou privilège de prêteur de deniers (PPD)

Cette garantie est peu courante dans le monde du crédit professionnel et s’applique plus particulièrement dans le cadre d’investissements immobiliers.

Lorsque l’entreprise souhaite devenir propriétaire, la banque peut lui proposer de garantir le prêt avec une hypothèque sur le bien immobilier acheté, ou alors sur un autre bien immobilier de l’entreprise.

Le privilège de prêteur de deniers (PPD) reprend le principe de l’hypothèque mais place la banque comme prioritaire sur tous les autres créanciers en cas de défaillance de l’entreprise.

Nos services

Une approche méthodique sur-mesure en 4 étapes pour l’obtention de votre prêt bancaire professionnel.

À propos

Horizon entreprises, un cabinet spécialisé dans le financement bancaire des entreprises et des professionnels.

Nos chiffres-clés

4030000

DE PRÊTS PROFESSIONNELS
DÉCAISSÉS

100

D'ACCORDS BANCAIRES
OBTENUS

13

DOSSIERS CLIENTS
TRAITÉS